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Sujet: La recherche d'une pierre. ♠ Lullaby Mar 2 Nov - 13:23
Où chercher où trouver ?
Inquiet, Grhun décida de quitta son château. Oui il était inquiet car sa sœur lui avait fait pars d’une terrible nouvelle. Une nouvelle qui non seulement pourrait mettre en danger ce nouveau monde, mais aussi tuer la pauvre fille. En effet, cette dernière avait subit une sorte de sortilège et s’affaiblissait de jours en jours. En soi, on peut penser que tout se soigne, oui c’est vrai, mais la il ne s’agissait pas d’une maladie car un remède ou encore la magie ne pouvait rien y faire. Tel était la puissance de ce sortilège. Pour que Nemesis puisse s’en débarrasser, elle devait offrir à l’autre monde de jeunes âmes vivantes… Autrement dit tuer, sacrifier des jeunes personnes. Grhun la connaissant bien savait bien qu’elle ne se prêterait jamais à ce genre de rituel, cela la noircirait elle qui a toujours été d’une pâleur extrême. C’était la plus gentille aux yeux du Ganso de l’Ouest, c’était une sorte de modèle pour tout le monde. Oui Grhun admirait sa sœur et il la préféré légèrement aux autres que sont Eras et Takashi. Demandez-vous pourquoi, et vous aurez la réponse. C’est bien parce qu’elle était la seule et unique fille que Grhun fréquentait durant tout leur profond apprentissage. Bien entendu, il adorait ses frères, mais comment dire… Il avait juste une relation plus particulière avec elle. C’est pourquoi il voulait la protéger à tout prix. Même au prix de sa propre vie ? La question ne lui avait pas encore traversée la tête. De plus, protéger Nemesis protègerait le monde qu’est Shinrabanshou car en effet sil elle venait à décéder, Takashi pourrait entreprendre une multitude d’atrocités qui pour le moment son tempérées par les faits de Nemesis et ses adeptes. Mais voila la encore une question qui se pose, que devrait faire Grhun si sa sœur venait à mourir ? Devrait-il s’opposer de face à son frère devenu méchant ? Ou devrait-il simplement se contentait de son territoire et de protéger ses habitants des malfrats qu’envoyait le Ganso du Nord ? Sur ce côté de la chose, il y avait un peu réfléchi et actuellement, Grhun pense qu’il serait préférable de reprendre les reines de Nemesis. A vrai dire, ce n’est pas demain la veille, mais c’est aujourd’hui que l’on construit et que l’on prépare pour demain. Dès sa rentrée au château, il ne manquerait pas d’en parler avec tous ses conseillers.
La route fut vraiment plus courte que prévu pour ce rentre dans la magnifique forêt qui réside sur le territoire de sa sœur. Elle apparut plus court aux yeux de Grhun car sur tout le chemin il n’avait cessé de penser à ce qu’il devrait faire, et avait quelque peu oublié les raisons de sa visite dans cette forêt. Oui il avait promis à Nemesis de lui forger une épée, une pas comme les autres. De toute façon, Grhun ne savait pas vraiment refaire à l’identique, ce qui faisait de ses pièces une pièce unique. Dans cet endroit dit enchanter, le forgeron devait trouver une pierre qui était plutôt rare. Heureusement qu’il savait où chercher, mais la forêt restait quand même un vaste territoire. Pour la traverser en large, il fallait plus d’une journée, et ne parlons pas s’il devait la traversait en long. La il faudrait beaucoup plus qu’une journée. Enfin soit, il pénétra dans cet endroit presque magique, respirant l’odeur de l’herbe humidifiée par la rosé matinale et repensa à sa sœur. Grhun se demandait se qu’elle faisait à présent, était-elle en sécurité. Mais une petite voix lui dit que oui, c’est vrai, avec tout ces gens qu’elle a sous ses ordres, elle ne pouvait qu’être en sécurité. Et puis elle avait encore (je pense) assez de ressources pour se défendre en cas de besoin. Le Ganso du Nord se figea un moment sur place pour se tracer un itinéraire. Par où commencer à chercher ? Il savait que bon nombres de ces pierres recherchées se trouvaient dans des ruines, mais où était-elle ? Il savait aussi qu’il fallait beaucoup s’avancer pour s’y rendre, c’est pourquoi il avait dit lors de son départ du château qu’il ne serait pas de retour avait quelques jours. Il avait confié la garde à son conseiller comme à son habitude lorsqu’il s’absentait. Grhun avait quitté Esperanto la veille au soir, et avait voyagé toute la nuit sur le dos de son cheval, son fidèle destrier. Ce dernier ce mit d’ailleurs à brouter l’herbe tapissant le sol, et son chevalier lui tapota la nuque, puis redressa la tête. Il avait réfléchi un petit moment, mais ne savait toujours pas où aller. Il avança dans la forêt regardant partout autour de lui et se rendit vite compte qu’il n’avait pas un très bon sens de l’orientation. En effet le roi d’Esperanto avait quelque peu l’impression de tourner en rond. Est-ce juste une impression ? Lui se disait que oui.
Dans sa lancée, Grhun passa à côté d’une personne de dos. Une personne à forme humaine. Vivait-elle dans cet endroit ? Il ne voulait pas la déranger et passa sa route et continua d’avancer. Les arbres ne changeait pas, ils étaient tous dans le même style. Ils étaient grands, avaient un grand tronc et un épais feuillage un peu plus haut. L’accès était assez facile mais cependant quelques branches encombrées le passage. Grhun les cassa. Il continua d’avancer encore un moment, et revu exactement la personne. L’avait-elle suivi ? Non, le roi d’Esperanto remarqua qu’au sol il y avait les pas de son cheval alors qu’il n’avait pas encore marché dessus. Enfin si, mais il y a un petit moment. C’est pourquoi il descendit, laissa le cheval sur le petit chemin qu’il avait tracé et s’avança vers cette personne. Il garda un peu ses distances, par prudence, et l’interpela. Grhun ne lui voulait en aucun cas du mal, c’est juste qu’un homme n’a pas dans les gênes de sens de l’orientation. En tout cas très peu l’ont. « Euh bonjour, excusez-moi, j’espère ne pas vous déranger. Mais j’ai l’impression de tourner en rond. » Il remarqua très vite que la personne à qui il venait de s’adressait était en fait de sexe féminin. Une chance pour lui. Elle aurait certainement un meilleur sans de l’orientation et pourrait le guider voir, l’accompagner. Il vaudrait mieux que Grhun soit en fait accompagner car, il risquerait de se reperdre. Cette fille se retourna, elle était plutôt jeune, et était belle. Mais ce visage, cette tête disait vaguement quelque chose à notre homme perdu. L’avait-il déjà rencontré ou entrecroisé avant, à un autre endroit ? Pourtant le Ganso de l’Ouest était assez physionomiste, mais la il n’arrivait pas à dire qui était cette personne. Bref, il continua sa phrase, pensant que s’il s’était déjà rencontré avant, cela faciliterai l’échange. « A vrai dire, pourriez-vous m’aider ? »La, Grhun n’attendait qu’une réponse. Franchement il n’avait pas vraiment envie de ratisser la forêt de long en large pour se rendre dans des ruines dont il ignore le nom.
Sujet: Re: La recherche d'une pierre. ♠ Lullaby Mar 2 Nov - 23:42
« attendez attendez, je ne rêve pas: c'est bien vous Seigneur Grhun? »
Rien de plus agréable que de se promener tôt le matin, à l'abri de tous et de tout. La nature. Les animaux. Les cheveux au vent, j'attends que les quelques timides rayons du soleil pointent le bout de leur nez. La rosée du matin. Où ais-je bien pu mettre ce bijou? Les yeux pétillants, j'espère du plus profond de mon être le retrouver. Il est forcément ici, c'est le seul endroit où je suis venue la veille. Poussant un petit soupir, j'entreprends alors de fouiller dans les arbustes. Et si une pie est passée dans le coin? Et si elle a caché mon précieux ami au sommet d'un arbre? Devant cette pensée, le courage s'envole. La seule chose qu'il me restait de mon frère. La seule chose qui pouvait encore me permettre de garder le moral lors des périodes les plus rudes. Allez Lullaby, fouille! Inutile de te relâcher comme ça, tu dois au moins faire un effort. Les minutes passent et pourtant rien ne vient. Les larmes aux yeux, je prends alors l'apparence d'une louve et commence à creuser un peu partout, découragée pour de bon. « Je n'avais pas le droit de le perdre. Je n'avais pas le droit de perdre ce bijou! » la voix de la providence. la voix d'une petite fille au coeur déchiré. sans que je puisse expliquer comment, le fruit de mes recherches flotte à ras du sol. de la... magie? ce n'est pas moi. suspicieuse, je reprends forme humaine et m'approche lentement du bijou, craignant qu'il ne se volatilise dans les airs. un bond. Juste un bond et me voilà le collier prisonnier de mes mains. un sourire se dessine sur mes lèvres et l'accident s'oublie: le principal étant qu'il soit dorénavant en ma possession. « Je te tiens et inutile d'essayer de te défiler. » voilà que je parle à un simple objet fantaisiste maintenant. non mais je vous assure, par moment je me demande vraiment si j'ai encore toute ma tête. dois-je prier le ciel de m'avoir ramené mon bien? dois-je le remercier de m'avoir laissé cette chance? oui mais... je veux bien mais... pourquoi flottait-il? coute. c'est bien le mien au moins, ce n'est pas un piège? espérons. lassée et fatiguée, je me redresse et époussette ma robe. ce qui est marrant avec la transformation, c'est que l'on a pas besoin de craindre une dégradation pour les habits, étant donné qu'ils disparaissent et réapparaissent par la suite.
Une prière. Une seule prière et ensuite je reprendrai la route. Tout sourire, je pose les deux genoux sur le sol, croise les mains à hauteur de mon visage et ferme les yeux. La tranquillité des lieux. Pas même le bruit d'un petit rongeur en train de voler une noisette à son congénère. Rien. Juste cet arbre et moi. Profiter: c'est le premier mot qui me vient en tête lorsque je me trouve être aussi sereine. Première prière de la journée. Prière qui s'exprime en pensée pour les autres, en soutient, en souhait. Croire en ses idéaux... Jusqu'à ce qu'un bruit non identifié vienne perturber ma messe. Rouvrant les yeux, je détourne la tête en direction du perturbateur. Des sabots. Quelqu'un approche. Plissant légèrement les yeux j'affiche un air étonné. Quelqu'un qui se promène déjà ici à une telle heure? Ne voulant pas pour autant me déranger je braque une seconde fois les yeux sur le ciel. Il passe derrière. Il passe derrière et ne s'arrête pas. Soulagée de ne pas l'entendre ralentir, je me permets un petit sourire et me redresse. « Cette personne sait-elle vraiment où elle va? » une petite mine désolée vient prendre place: j'aurais tout de même pu aider! espérance. et moi qui pensais avoir commencé une mauvaise journée dés le réveil, ça commence plutôt pas mal. Et si... et si on courait après les papillons? Non, il faut que j'arrête de me prendre pour une enfant. Ou bien si je passais ma journée à cueillir des fleurs peut-être? Lullaby, tu n'écoutes pas ta conscience!
Il revient, me sortant de mes pensées. « Euh bonjour, excusez-moi, j’espère ne pas vous déranger. Mais j’ai l’impression de tourner en rond. » les yeux emplit de surprise, je me tourne en direction de la route et donc en l'occurrence vers cette voix si... attendez. attendez, je connais cette voix. lamentablement je le laisse parler, l'esprit totalement déconnecté. cette voix... « A vrai dire, pourriez-vous m’aider ? » l'aider? « Je veux bien vous aider mais... » parler sans vraiment s'en rendre compte. parler inutilement même. se rappeler enfin de qui il est. cette grandeur. sa dure voix. cette étrange impression de déjà vu. sans demander mon reste je m'approche en toute hâte de lui, prenant soin de ne pas trébucher en cours de route. arrivée à destination, je l'inspecte brièvement et me mets sur la pointe des pieds. « Mais oui. Mais oui c'est bien vous! » euphorique, je sautille dans tous les sens et lui attrape le bras. « Cela fait bien longtemps que vous n'étiez pas venu dans la forêt. » la joie démontrée sous toutes ses formes. en curieuse petite magicienne que je suis, je tire alors sur son bras. situation amusante. en fait, je ne sais pas si je me rends réellement compte de la position dans laquelle je suis, dans laquelle je me suis mise sans tenter de reculer. cet homme. ce guerrier n'est autre qu'un Ganso. se rendre compte de son ânerie. se rendre compte de ce qu'il se passe. « Seigneur Dieu! » désolée. comme je suis maladroite, cela ne devrait pas être permis! « Seigneur Grhun! » l'envie d'éclater de rire? oh non, je vous assure, là j'ai plus envie de pleurer qu'autre chose. deux semaines qu'il n'est pas passé par-là. deux semaines que je ne l'ai pas vu. deux semaines à croire que quelque chose de mauvais lui était arrivé. « Deux semaines Seigneur. Deux semaines que vous n'êtes pas venu me voir. » lui cacher mon inquiétude, et puis de toute façon... je pense qu'il en aurait un peu rien à faire, ce grand monsieur a également ses problèmes. voyons l'aspect psychologique aussi: il me prendra pour une malade si je commence à lui déballer cette peur inutile. comme un automatisme, je penche la tête vers l'avant et pose un genoux à terre. « Veuillez pardonner mon manque de discipline, Sir. » je ne suis ni chevalier, ni même au service d'un dirigeant mais... mais j'attache une importance toute particulière aux bonnes manières. inconsciemment, je serre je collier contre mon coeur. « Où désirez-vous que je vous conduise? » et si... et si je reprenais un peu du poil de la bête? allez jolie Lullaby, souris et ne pense plus à toutes ces idées noires. se redresser. se redresser et lui faire face. n'empêche, qu'est-ce qu'il est grand! j'ai vraiment l'air fine moi, à côté de lui avec mes un mètre soixante-quinze. venir derrière lui et se mettre à sauter le plus haut possible pour lui cacher les yeux. « Vous êtes tellement grand bond qu'il m'est impossible bond de vous cacher les yeux. » sauter encore et toujours, sans me soucier de l'absurdité de la scène. s'arrêter enfin et afficher un grand sourire enfantin -peu sincère devant ce cas de figure mais passons- « Sans vouloir vous offenser ou même vous froisser... marquer une pause n'auriez-vous pas pris un ou deux centimètres durant cette absence? » question bêtement décalée mais tellement intéressante à mon goût. son regard plein d'interrogations me surprend: m'aurait-il oublié? jouant les innocentes, je tente alors un rapide:« Vous vous souvenez de moi... n'est-ce pas? Lullaby. Lullaby Meister. La petite magicienne. »
Telle une enfant gâtée je croise les doigts et le regarde, suppliante: faîtes qu'il ne soit pas amnésique.
Grhun Ludwein Ganso ~ Territoire OUEST
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Sujet: Re: La recherche d'une pierre. ♠ Lullaby Mer 3 Nov - 18:41
Mais oui, c'est bien elle.
C’était donc elle. Cette jeune et jolie fille assise sur le sol, occupée à prier. Il s’agissait de Lullaby Meister. Bien que sa silhouette ne soit pas inconnue à Grhun, il avait eut du mal à mettre un nom sur ce qu’il voyait. Pourtant, il n’y a pas beaucoup de femmes qui ont aussi de charme que cette dernière. Une chose est donc confirmée, c’est qu’il l’avait déjà rencontré. Et maintenant cette rencontre remonte dans les souvenirs du Ganso de l’Ouest. C’est vrai, quelques deux semaines auparavant, il s’était aventuré dans la forêt, avant que Nemesis ne vienne le voir au château et lui apprendre cette triste nouvelle qu’est sa maladie, le sortilège qu’elle sa subit. Cette fois ci, il ne s’était pas aventuré dans la forêt pour rechercher une pierre, ou un morceau en tout genre, mais bien pour respirer l’air unique qui réside en ces lieux. Cet air pur et vivifiant, qui faisait oublier les labeurs d’un homme de l’envergure de Grhun, qui était reposant. C’est ce jour là où, une femme qui lui était inconnue lui avait demandé de l’aide. Une aide qui, aux yeux du roi, n’était pas sans importance. La jeune fille cherchait une sorte de bijou. Grhun sait qu’un quelconque objet peut avoir une immense valeur, qui n’est pas forcement matériel mais plutôt sentimental, car lui aussi avait ses propres reliques. Enfin soit, il l’avait aidé pendant une bonne partie de la journée à chercher ce fameux collier. Finalement, après maintes recherches, ils le trouvèrent enfouit au pied d’un plante, recouvert de feuilles. C’est lors de cette péripétie qu’ils avaient commencés à se raconter leur vie, dire qui ils étaient, ce qu’ils faisaient. Ludwein était Ganso, pourtant cela ne faisait pas de lui un Dieu, c’est ce qu’il s’obstinait à dire aux gens, car il n’aimait pas prendre la grosse tête, comme un homme modeste qu’il est. Lullaby avait raconté ce qu’elle elle était, une (comme on dit ici) enfant de la nature. Elle avait la fameuse faculté de se transformer quand bon lui semblait en louve. Une louve en tout point. Grhun lui avait expliqué sa passion qu’est le métier de forgeron, lui avait parlé vaguement de son passé, et Meister avait prolongé l’échange. Le moment fût venu où le roi dût rentrer, vous me comprendrez. L’on peut penser que cette rencontre s’est faite assez facilement, ce qui est vrai car lorsqu’on est seul dans un endroit tel que la forêt enchantée avec une personne, deux choix s’offrent alors à nous. Soit on trace sa route et chacun se débrouille, soit on essaye de rendre service si besoin et donc de faire de plus amples connaissance. C’est cette deuxième option qu’avait Grhun en tête lorsqu’il eut rencontré la fille aux cheveux roses dans ces bois. « Cela fait bien longtemps que vous n'étiez pas venu dans la forêt. » Voila que maintenant il était de retour (pour vous jouer un mauvais tour, ou pas) dans ces bois et que les rôles s’inversaient. En effet c’était à présent au tour du noble chevalier de demander de l’aide.
« Seigneur Dieu ! », puis « Seigneur Grhun ». Cela raisonnait en quelque sorte dans la tête de Grhun. Lullaby disait t’elle cela sous l’effet du choc des retrouvailles ? Ou le pensait-elle vraiment. Pourtant Grhun n’avait absolument rien de dieu car en effet, il ne régissait pas tout ce qui se passait sur cette terre. Ce n’est pas parce qu’il eût créé une partie de ce monde que cela fait de lui un dieu. Il était, comme beaucoup de ce monde, doté de nombreux pouvoirs et de nombreuses facultés, il était donc surhumain. Mais delà à être l’être suprême non. Du moins pas pour lui. Après, chacun sa vision des choses. Les prochaines paroles de Meister étaient vraies, oui le roi d’Esperanto n’était pas venu dans ce coin depuis deux petites semaines. Les raisons en étaient simple, il s’était lancé dans la confection d’une nouvelle épée, puis avait reçu la visite de sa sœur. Cela lui avait fait chaud au cœur, et c’était ce qui le poussait aujourd’hui à se trouver dans cette forêt. Il devait trouver des rubis pour faire plaisir à Nemesis et avait besoin de la précieuse aide de Lullaby qui connait beaucoup mieux les bois que lui. Puis, il ne faut pas le nier, Grhun était vraiment content de retrouver quelqu’un qu’il avait déjà rencontré, surtout quelqu’un comme elle qui était à ses yeux quelqu’un de confiance, gentille, belle et serviable. Vous allez me dire qu’il ne faut pas se filler aux premières apparences, car on dit qu’elles sont souvent trompeuses, mais bon. Sinon à qui se fier ? Puis qui s’attaquerait à quelqu’un d’aussi puissant que Grhun ? Seulement les hommes de main de son frère Takashi, sans doute personne d’autre. Et puis il sentait Lullaby, encore à ses yeux, quelqu’un comme elle ne pouvait pas être quelqu’un de méchant. Il suffisait de regarder au fond de ses yeux pour en avoir la preuve. Pourquoi avait-elle dit « Veuillez pardonner mon manque de respect, Sir » Puis pourquoi c’était-elle agenouillé ? Pourtant le roi d’Esperanto lui avait dit que cela ne servait à rien, et que ça le gênait de devoir se sentir encore plus grand, déjà qu’en taille il l’est beaucoup. C’est ainsi qu’il lui dit de se relever, et de ne pas faire tant de manière pour lui. Certainement que d’autre en serait flatté, mais pas lui. « Voyons, il me semble que la dernière fois que je t’ai vu, je ne t’avais dit « pas de ça entre nous ». Alors s’il te plait relève-toi » dit-il en clignant de l’œil. Ensuite, celle s’étant précédemment agenouillé continua dans la lancé, et le chevalier eut alors un grand sourire lorsqu’elle lui demanda s’il n’avait pas un peu grandit. A un peu plus de soixante ans, on cesse de grandir. Normalement, même lorsqu’on est un Ganso. Enfin non, celui-ci n’avait pas grandit d’un centimètre, telle était sa morphologie, grande car il dépassait de près de deux têtes la fille qui se trouvait face à lui. Lorsqu’il la vu sautiller, Grhun se rappela alors d’un surnom qu’il lui avait donné lorsqu’il s’était vu, ‘’La petite magicienne ‘’. Non, une chose est sur, c’est qu’il ne l’aurait pas oublié. Tout comme l’avait fait sa sœur quelques jours auparavant, Lullaby demandait à Ludwein s’il l’avait oublié. La réponse était la encore la même : non. Il ne tarde d’ailleurs pas à le lui dire. « Voyons Lullaby, bien sur que non que je ne t’ai pas oublié. A vrai dire, j’espérai de revoir une nouvelle fois en passant dans cette forêt. » La encore, un large sourire se dessina sur le visage de Grhun.
Pour le rappeler, le Ganso de l’Ouest était venu ici, dans le territoire de sa sœur malade pour y trouver quelques une des pierres précieuses afin qu’il puisse faire une épée pour elle. D’ailleurs, il ne tarda pas à demander de l’aide à la mi-femme mi-louve. « Dit moi, toi qui connait cette endroit mieux que quiconque, sais-tu où se trouve les ruines ? Tu m’excuseras, mais j’ai oublié leur nom, mais on dit qu’il y a là bas bon nombre de rubis, et c’est exactement ce que je cherche. » Ainsi, si Lullaby acceptait, ils pourraient reprendre de plus bel leur aventure passée. Ils pourraient alors marcher, chercher et continuer de parler. C’est ce que désirait Grhun après tout. Car la compagnie de Lullaby était des plus agréables. « Comme ça se sera l’occasion de continuer là où on s’était arrêté la dernière fois. » Faire plaisir à sa sœur, c’était dans cette perspective de la chose qu’il tenait absolument à faire cette épée qui avait l’air de lui tenir tant à cœur. Après tout, il y a longtemps il lui avait promis. Et dieu sait que Grhun tient ses promesses. S’il sait qu’il ne pourra pas le faire, ou qu’il n’en a pas forcement envie, alors il ne promet pas. Comme quelqu’un de bien. Bien sur, si un événement un autre l’empêche pour diverse raisons de le faire, et bien il le repoussera dans la mesure du possible. Mais la, il voulait la faire assez rapidement afin de lui donner au plus vite, car il ne savait pas tout à fait si elle allait encore résister longtemps au mal qui la ronge. Grhun se rendit alors compte qu’il n’avait pas tellement fait preuve de sympathie avec Meister, non pas qu’il avait été désagréable hein, mais il a l’habitude de faire passer une preuve de sympathie. Pour un homme, il lui serrerait la main, ou lui tapoterait le dos. La en l’occurrence, c’était une femme, c’est pourquoi il s’approcha d’elle pour lui faire la bise. Mais avant, pour ne pas la choquer, il lui fit un signe de la main, comme pour dire un excuse moi. Une fois chose faite, il se baissa et ramassa une fleure. Ce n’était pas vraiment dans son habitude, mais il déposa la fleur sur l’oreille de la jeune demoiselle. Certainement était-ce la joie de retrouver Lullaby qui lui avait fait faire ça. La connaissant peu, mais la connaissant, celle-ci ne devrait normalement pas détester ce petit signe qui pour Grhun était affectif plus qu’autre chose.
Sujet: Re: La recherche d'une pierre. ♠ Lullaby Jeu 4 Nov - 22:06
« j'ignore comment trouver le bon chemin. »
« Voyons, il me semble que la dernière fois que je t’ai vu, je t’avais dit « pas de ça entre nous ». Alors s’il te plait relève-toi » à ces mots, des rougeurs prennent place sur mes joues. je me relève tranquillement sans faire de bêtise. n'empêche, il va réellement finir par me prendre pour une folle. « pas de ça entre nous ». « Seigneur Grhun je... » pardon seigneur Grhun, mais c'est plus fort que moi. « C'est une mauvaise habitude que je ferai en sorte de perdre, promis! » Être gênée et finir par regarder ses pieds, mains derrière le dos; telle une gamine qui a fait une horrible ânerie. machinalement je tente de relever mes pupilles vers lui, mais les fais bien vite redescendre sur l'herbe. où est donc passé le caractère de cette louve terriblement têtue par habitude? « Voyons Lullaby, bien sur que non que je ne t’ai pas oublié. A vrai dire, j’espérai de revoir une nouvelle fois en passant dans cette forêt. » alors c'est vrai? c'est vraiment vrai ce qu'il dit? il ne m'a pas oubliée? heureuse, je redresse la tête et lui adresse un frais et adorable sourire. hm courir et le serrer dans mes bras? non, ça ne sert à rien d'enfoncer plus le couteau dans la plaie. ainsi il espérait me revoir. vous vous rendez compte: il espérait me revoir! une réaction peut-être exagérée, mais ça me fait tellement chaud au coeur de savoir qu'il veut me revoir. levant les yeux yeux ciel durant quelques secondes, j'entreprends alors de lui saisir le bras pour l'entrainer à ma suite. non. pas pour le moment. Il désire quelque chose et même s'il me faut utiliser la totalité de ma force vitale, je la lui donnerai. que dire. que faire. ne surtout pas rester là, comme une grosse idiote. « Dit moi, toi qui connais cet endroit mieux que quiconque, sais-tu où se trouvent les ruines ? Tu m’excuseras, mais j’ai oublié leur nom, mais on dit qu’il y a là bas bon nombre de rubis, et c’est exactement ce que je cherche. » des rubis. mon sourire jusqu'à présent fort présent disparaît légèrement. pourquoi? je suppose que c'est parce que mes méninges se mettent en route: oui ça doit être ça. « Les ruines... réflexion vous voulez sans doute parler des ruines de Tai, non? » sans lui accorder le regard, je lui tourne alors le dos et regarde à l'horizon. alors alors, peut-être un peu plus à l'est de l'endroit où nous nous trouvons actuellement. avec mon flair je parviendrai à retrouver les traces de l'endroit voulu. non faisons plus simple. fermant les yeux, je tends une main vers l'avant. concentre toi. une épaisse lumière blanche vient envahir les lieux, m'assurant un air serein. un sentiment. une impression. un chemin qui se trace dans ma tête. ça y est, je me souviens. Au fait, vous devez certainement vous demander pourquoi -moi, grande habituée de la forêt enchantée- je ne connais pas la route, non? Eh bien la raison est toute simple: je ne m'y sens pas en sécurité. Pourtant, rien ne m'est arrivé non, non, juste que voilà; ce n'est pas le lieu dans lequel on aime à se promener tous les jours. Et puis j'ai toujours cette pénible sensation d'être observée, de ne jamais être seule. En entrant dans ces ruines, impossible d'avoir l'esprit tranquille. Un regard par-ci, un regard par-là et puis voilà que l'on trouve le courage de traverser, et puis qu'ensuite on finit par avoir peur d'une simple coccinelle qui ne trouve rien de mieux que venir se poser sur notre épaule. une grosse bête qui a peur d'une bête aussi minuscule. pitoyable. la pâleur disparaît et c'est pleine d'énergie que je me retourne et fait face à mon interlocuteur. « C'est par-là! » un petit clin d'oeil à son encontre et je viens vers lui. « Vous cherchez des rubis pour confectionner un bijou? » question posée simplement, banalement, par curiosité. « Comme ça se sera l’occasion de continuer là où on s’était arrêté la dernière fois. » des rougeurs viennent une nouvelle fois se peindre sur mes joues, m'embarrassant beaucoup plus. heu hm... honte à moi, mais: où en étions-nous la dernière fois déjà? je sais que nous avons parlé de nous, de nos occupations, de son statut de Ganso, de ce qu'il aime et n'aime pas faire, de nos petites habitudes. à vrai dire, j'ai un trou. « De quoi parlions-nous... déjà? » prendre peine à s'exprimer, indubitablement confuse. « Oh mon dieu ce qu'il peut faire chaud ici et si... et si nous nous mettions en route, qu'en diriez-vous? » l'émotion, de toute évidence.
Fou de voir comme les éléments peuvent parfois se rassembler pour embarrasser. Il m'embrasse. Oui bon, enfin il me fait la bise quoi. Trop prés. Trop prés. L'air légèrement dans les vapes, je m'empresse alors de lui rendre ce « bonjour » et pose ensuite les mains sur mes joues. Il s'abaisse. Que va t-il faire? Mais pourquoi se donne t-il la peine de s'ab- une fleur? Comment peut-il... enfin je veux dire; comment peut-il savoir que... mes pupilles jusqu'à maintenant sèches se remplissent d'un liquide translucide. Hey hey hey! Redescends sur Terre ma vieille, mais qu'est-ce qui t'arrive? Encore ce sourire. Mais que puis-je faire d'autre que détourner le regard? Il a tant de majesté, tant de douceur, tant de... tant de douces attentions. Voyez un peu: j'en perds mes moyens. Se racler la gorge et se contenter de lui sourire, pour oser ensuite prononcer quelques mots d'une voix fluette « Merci. Merci beaucoup. » le coeur qui bat la chamade. non à vrai dire, je suis spécialement... rah comment dit-on déjà.. Ah oui... positivement étonnée de son geste. Tout en ne le quittant pas des yeux, je passe une main sur la fleur qu'il vient de me poser au creux de l'oreille. douce. faire quelque chose. allez Lulaby, fais lui un cadeau toi aussi. tu ne vois pas qu'il... qu'il se tue à vouloir te paraître aimable, accueillant? pourquoi n'en ferais-tu pas autant, espèce d'idiote? oh! ça suffit les insultes oui! bref, reprenons notre sérieux. nous sommes proches. non. très proches. sans le quitter du regard, je saisis alors délicatement l'une de ses mains et -tente- de le tirer vers moi. « Venez, venez! Je vais vous conduire aux ruines. » un rire opalin s'échappe de mes lèvres. « Mais avant... » pour le remercier. mais il faut qu'il s'arc un peu, sinon je ne peux rien faire. voulant me faciliter la tâche, je l'oblige pour la énième fois à se plier. mes lèvres viennent se poser sur sa joue. un acte amical et sincère. « Merci. » toujours merci. encore merci. le pauvre. être maligne et... profiter de ce moment pour commencer à courir et l'entrainer à ma suite. « Vite vite! Nous allons être en retard! » en retard? une reprise d'Alice au pays des Merveilles, d'après vous? non, en fait c'est tout autre chose mais... gardons la surprise pour le moment. courir à en perdre haleine et ne surtout pas lâcher cette main qui m'est précieuse. sûr que face à sa façon de courser, je suis un véritable escargot à côté! non essoufflée, j'en viens à Grhun. « Dîtes Grhun, vous aimez le danger? » crétine. poser une telle question à un Ganso... mais où va le monde? au final, ma course perd un peu de vitesse, et je nous stoppe tous les deux. « Parce que vous savez... les ruines ne sont pas apaisées. Enfin, je veux dire qu'il n'y a rien de jovial là-bas... Juste des habitations consumées par le temps et puis... et puis on ne s'y sent pas toujours à l'aise. Êtes-vous bien certain de vouloir y entrer? » mon regard inquiet le scrute. souvenir d'un petit détail. « Votre cheval. J'ai été suffisamment sotte pour oublier votre cheval. Pardonnez moi Grhun, je suis une véritable catastrophe ambulante. » un long soupir.un gloussement. « Il semblerait qu'une feuille ait trouvé refuge dans vos cheveux. » un rire nerveux oui. « Laissez-moi vous l'enlever. Oui, voilà comme ça et... oui... parfait. Vous voilà comme neuf maintenant! »
Grhun Ludwein Ganso ~ Territoire OUEST
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Sujet: Re: La recherche d'une pierre. ♠ Lullaby Dim 7 Nov - 16:36
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En chemin, avec Lullaby.
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Décidément Lullaby n’avait pas changé, en deux petites semaines elle était restée la même. Toujours aussi mignonne et parfois gaffeuse dans son ensemble. Ce comportement la ne dérangeait en rien Grhun qui, il faut l’avouer, avait une affection toute particulière pour cette jeune fille au si beau visage. « C'est une mauvaise habitude que je ferai en sorte de perdre, promis! » Elle avait vraiment l’air gênée après avoir prononcé ces quelques mots car elle fixa ses pieds, telle une enfant qui venait de faire une grosse bêtise. Pourtant, il n’en était rien, elle avait juste fait ce que quelqu’un de normal aurait fait en s’adressant à un roi, un chef si on veut tel que Grhun ou ses frères et sœur. La petite dame avait un certain mal à relever les yeux pour regarder la personne charismatique qu’elle avait en face de lui, mais arriva le moment où celui-ci arriva à lui faire lever la tête. Oui lorsqu’il avait dit qu’il espérait la revoir, elle avait l’air s’avoir repris confiance en elle, comme si une mère dit à son enfant que la bêtise qu’il venait de faire n’était pas grave. C’était à peu près la même situation ici. Il faut le préciser, Grhun avait réellement en tête d’espérait voir la Lullaby en arrivant dans ce bois. Le roi d’Esperanto aime être franc avec le monde, et leur dit donc la vérité. Depuis tout jeune il avait un principe : ‘’ Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te face ‘’. Il ne savait plus qui lui avait dit ça, mais certainement un vieux sage ou encore même son maître. Donc après avoir réussi à ré attirer l’attention de la fille pouvant se transformer en louve sur lui, il lui expliqua son problème. Enfin, un problème qui n’en était pas tellement un, mais plutôt une sorte de difficulté. Bon en soit une difficulté est un problème, mais le fait est que le Ludwein avait besoin (pour satisfaire sa sœur) de trouver quelques rubis. Ces derniers existaient mais ce n’était pas si facile de mettre la main dessus. Après lui avoir exposé cette difficulté qu’il avait pour s’orienter, Lullaby reprit voix. Elle connaissait le nom des ruines, il s’agissait en effet des ruines Tai. Après chose faite, elle se tourna et regarda au loin pendant un bon moment. Arrivait-elle à voir loin dans cette forêt d’arbres qui paraissaient infinie aux yeux de Grhun ? Bon il avouer qu’elle avait un instinct animalesque étant donné qu’elle avait la faculté de se transformer en louve, et devait donc avoir un très bon flair. Sans doute extrêmement plus développé que celui de l’Homme. Cette sorte d’attente faisait un peu peur à Grhun, les ruines évoquait-elle chez la jeune dame une quelconque forme de mal à l’aise, d’angoisse ? Peut-être qu’elle y avait fait une rencontre étrange et, ou pour le moins effrayante. Le Ganso ne distinguait aucune partie de son visage, elle était de dos. Il la laissa, fixa son dos décoré par ces longs cheveux roses, et enfin elle se retourna. Un « C'est par-là! » sortit de sa bouche. Comme une affirmation, elle devait être sure de la où elle allait mener le roi d’Esperanto. S’approchant de lui, Lullaby lui fit un clin d’œil et lui dit une parole qui fit sourire Grhun. « Vous cherchez des rubis pour confectionner un bijou? » Haha oui, il ne lui avait certainement pas parlé de sa passion la dernière fois qu’il s’était vu. Pour simple rappel, Grhun adorait travailler les métaux, en faire des œuvres, des sculptures et particulièrement des armes (comme des épées) unique. C’est ce qu’il lui dit après qu’elle lui ait demandé ce dont ils parlaient deux semaines auparavant. « Bein, excuse moi mais je ne m’en souviens pas moi non plus. Un sourire d’une personne un peu gênée vient couvrir son visage, puis après un temps de réflexion, il reprit de plus belle. Pour te répondre, les rubis sont en partis pour ma sœur qui veut que je lui fabrique une épée, en magnifique m’a-t-elle dit. Je ne pense pas te l’avoir dit, mais j’occupe une partie de mon temps libre à faire travailler le métal. C’est pour moi comme une passion. Ma sœur, dont tu as du entendre parler. Nemesis, Ganso de l’Est, la Rose Argentée comme elle se fait appeler. » La rose, le Flétrissement de la Rose venait hanter Grhun. Que faire contre cette chose qui avait l’air incurable. Non non, il ne devait pas y penser pour le moment. A l’instant présent, il n’avait que deux choses en tête, trouver les rubis pour faire plaisir à sa sœur et profiter (en quelque sorte) de la compagnie de Lullaby. Cela faisait-il de lui un homme égoïste de ne pas se préoccuper principalement de sa sœur que l’on peut qualifier de mourante ? Lui même ne savait pas quoi faire. Il ne faisait qu’hésiter entre une chose et une autre. « Oh mon dieu ce qu'il peut faire chaud ici et si... et si nous nous mettions en route, qu'en diriez-vous? » cela vient changer les pensées du Ganso. Lui n’avait pas trop chaud, mais c’est vrai qu’à cette saison, la chaleur devenait vite étouffante, surtout en forêt. Ils devaient trouver assez rapidement les ruines, là-bas il ferait certainement plus frai en entrant de les bâtiments. « Tu as raison, allons-y au plus vite. Pour l’instant la chaleur est supportable. Mais ça va plutôt vite changer. Ne perdons donc pas trop de temps. » C'est la qu'il ramassa la fleur.
Ce geste que venait de faire Grhun n’était pas vraiment dans ses habitudes, lui qui pourtant était quelqu’un de réservé. Il l’a certainement fait comme ça, sur le coup et sans réfléchir à tout ce que cela pourrait, mais ici non, engendrer. Oui, ne connaissant pas encore énormément cette dame qu’est Lullaby, il aurait très bien put en retour se prendre une sorte de claque, un claque dans le sens où elle aurait put montrer qu’elle refusait cette petit offrande. Mais là non, il n’en était rien et elle en fut même gênée, ce qui rassura en partie Grhun. Elle commença à rougir quelque peu, ses yeux commencèrent à briller encore plus et le sourire de dirigeant d’Esperanto refit son apparition. D’une voix délicate elle le remercie, puis recommence elle recommence à hésiter un moment. Que pouvait-elle bien penser, qu’avait-elle ressentit par ce geste ? Une simple banalité, un signe d’amitié ou encore un peu plus. Il ne le savait pas. Ses petites et douces mains viennent accrocher celle d’un grand chevalier aux mains fortes et musclées. « Venez, venez! Je vais vous conduire aux ruines, un rire s'échappe de ses lèvres. Mais avant... Là elle fit s’abaisser Grhun et lui déposa un bisou sur la joue, et « Merci. ». Le seigneur, comme elle l’aime bien l’appeler, était reconnaissant de cette forme de présent et fit tout pour ne pas rougir. Voyons, un homme fort et grand comme lui rougir ? Etait-ce une forme de faiblesse et de soumission ? Non, après tout il ne pouvait pas vraiment s’en empêcher. Il était comme ça, de nature timide et sensible. Une vrai fillette de ce côté la. En retard, pourquoi donc ? Ils avaient tout le temps. Il est vrai qu’en temps que roi d’Esperanto il avait des responsabilités, mais il prenait de temps en temps du bon temps. Comme la, le moment qu’il partageait et allait partager avec Lullaby durant le reste de la journée ou même plus. Des conseillers étaient la pour s’occuper de la ville. Même en cas d’attaque il savait quoi faire en attendant l’arrivé de Grhun, les gardes étaient tout le temps près à combattre et à servir leur cité. Qu’elle belle forme de patriotisme. Grhun lui préférait toujours être devant, pour éviter au maximum les pertes militaires et civiles. Il préférait se mettre en danger pour protéger son peuple. Comme un bon roi. Toujours disant qu’en soit d’attaque, il ferait au plus vite pour se rendre sur les lieux. Il avait inséré dans une salle cachée du château une sorte de portail magique, que l’on ne pouvait utiliser qu’une seule fois. Simplement grâce à la magie, il se rendrait chez lui en un tour de main. Le portail serait détruit, mais il pourrait aider à la bataille. Enfin soit, tout ça pour dire qu’en cas grave, il se rendrait très vite sur les lieux. Lullaby ne devait en aucun cas s’inquiéter de l’absence de Grhun au bercaille. Depuis toujours c’était ainsi, et il n’avait encore jamais eut recours à utiliser le portail et puis prendre du temps libre quelque fois, c’est bon pour lui, il n’aime pas rester enfermé dans son château qui pourtant est vaste. L’air lui manquerait, non pas parce qu’il est claustrophobe mais parce que voila, la nature a tendance à l’attirer. Le Ganso se fait donc entrainer par la petite Meister dans une course, quand soudain elle s’arrête et lui demande s’il aimait le danger. « Parce que vous savez... les ruines ne sont pas apaisées. Enfin, je veux dire qu'il n'y a rien de jovial là-bas... Juste des habitations consumées par le temps et puis... et puis on ne s'y sent pas toujours à l'aise. Êtes-vous bien certain de vouloir y entrer? » Les ruines Tai étaient-elles hantés ? Des personnes étranges gardait-elle les lieux ? Lui ne s’y étant jamais rendu, il n’en savait rien mais lui répondit. « Je ne vais pas dire que j’aime le danger, mais il ne me fait pas peur. Puis oui j’aimerai allez voir sur les lieux. J’ai fait une promesse à ma sœur et je la tiendrai tant que cela sera possible. » A ces mots, il fit un clin d’œil rassurant à Lullaby. Non c’est vrai elle n’avait pas à s’inquiéter, Grhun avait d’immense pouvoir, et il portait son épée dans son dos. Bon il ne lui dit pas car modeste comme il est, le simple fait de dire quelque chose du style ‘’ Ne t’en fais pas je suis la ‘’ le mettrait mal à l’aise. Quoi que non, il n’a jamais pensé à dire ça et ne le pensera jamais. Sauf peut-être qui sait, en cas extrême ou pour rassurer quelqu’un.
Lullaby regarde au tour de Grhun, scrute les environs et lui fait remarquer qu’il manque une chose : le cheval. Ce dernier était resté non loin, broutant l’herbe comme une vache et son maître ne s’en était même pas rendu compte. De sa main non tenu par Meister, il se frappa se front d’un signe de dire ‘’ que je suis con ‘’. La fille pensait que c’était de sa faute, mais la encore elle faisait fausse route. « Non c’est moi qui aurait dut prêter plus attention en lui. Allons le chercher. » La une feuille tombe sur l’épaule de Grhun, Lullaby s’empresse de l’enlevait et de dire que c’était mieux comme ça. Que valait cette attention particulière ? Le chevalier ne put s’empêcher de rire légèrement. Non pas un rire moqueur, mais un vrai rire sincère car cette action la le faisait rire. Une simple feuille. Elle devait certainement être perfectionniste, tout comme lui. Enfin soit, c’est la que les rôles s’inversent. Oui ce n’est plus elle qui le tire, mais lui qui la tire. En quelque sorte. Il ne fallait pas laisser le cheval seul ici, il risquerait de se perdre. Une fois à son hauteur, Grhun plaça ses mains sous les aisselles de Lullaby et la porta afin de la mettre sur le cheval. Non non, il ne lui laissait pas le choix. Courir dans la forêt serait assez fatiguant, et puis l’évocation du danger de tout à l’heure avait fait prendre des précautions au Ganso. A son tour, ce dernier monta sur le cheval, se positionna derrière la dame et prit les rênes. Il tapota à l’aide de ses pieds les côtes du cheval et celui-ci se mit en route. Pour le début s’était simple, il n’avait qu’à lui faire suivre les pas qu’ils venaient de faire aux côtés de Lullaby, mais c’est après que les choses se sont corsées. Il stoppa le cheval, passa les rênes à la fille qui se trouvait devant lui. « Sais-tu te servir de ça ? Je ne sais pas du tout pour où il faut aller, je te laisse donc me nous y guider. » Dit-il avec une touche d’humour. Ah oui, petit note. Grhun faisait toujours en sorte, lorsqu’il transporte quelqu’un à cheval, de se mettre derrière lui (ou elle) et de conduire le cheval de tel sorte à ce que la personne se trouvant lui ne puisse pas tomber. Ainsi Lullaby avait sur ses deux côtés les bras du chevalier, elle ne pourrait pas tomber, même si le cheval doit passer des obstacles comme des arbres couchés ou autre. Et dire qu’il allait presque oublier son cheval. Dame Meister a une capacité sur Grhun vraiment fabuleuse, elle arrive à le faire en partie sortir du quotidien. Si bien qu’elle arrive à lui faire oublier des choses, pourtant il y tient à ses chevaux. Il l’aimait beaucoup, Lullaby.
Sujet: Re: La recherche d'une pierre. ♠ Lullaby Lun 6 Déc - 18:37
« vous moqueriez-vous de moi? »
« Bein, excuse moi mais je ne m’en souviens pas moi non plus. » il a l'air gêné mais je ne peux lui en vouloir; après tout moi aussi j'ai légèrement oublié. «Pour te répondre, les rubis sont en partis pour ma sœur qui veut que je lui fabrique une épée, en magnifique m’a-t-elle dit. Je ne pense pas te l’avoir dit, mais j’occupe une partie de mon temps libre à faire travailler le métal. C’est pour moi comme une passion. Ma sœur, dont tu as du entendre parler. Nemesis, Ganso de l’Est, la Rose Argentée comme elle se fait appeler. » la Rose Argentée. Némésis. bien entendu que j'en ai entendu parler. nous nous rencontrons également parfois dans les bois ou lorsqu'elle se rend prés de la cascade par exemple. vite plongée dans mes pensées devant sa longue tirade, je me demande ce qu'il faut dire, ce qu'il faut faire. un murmure s'échappe de mes lèvres, sans que je puisse en contrôler l'expression « Oooh... je comprends mieux votre venue, maintenant. » frénétique et souriante, je relève la tête vers lui. c'est qu'elle en a de la chance, Némésis d'avoir un frère aussi aimant et aussi charmant de surcroît. mes paupières se ferment quelques secondes et j'en oublie même la chaleur qui envahissait encore mon corps il y a bien deux minutes de cela. j'en frissonne même. sa voix parvient à me sortir de mes rêveries, me faisant brutalement redescendre sur Terre: il faut que je me calme. sursaut « Tu as raison, allons-y au plus vite. Pour l’instant la chaleur est supportable. Mais ça va plutôt vite changer. Ne perdons donc pas trop de temps. » ne pas perdre trop de temps. oui. exactement. c'est automatiquement que je range le pendentif dans l'une des poches de ma robe, espérant ne pas le perdre pour la énième fois. regarder le visage du seigneur après la bise. essayer de comprendre un peu, de comprendre ce qu'il peut ressentir par ce geste. ne sois pas idiote ma pauvre fille. courir et l'entraîner à ma suite, prenant garde de ne pas les faire chuter. et puis il y a cette question idiote que je ne peux m'empêcher de poser. cette question idiote à laquelle il s'empresse de répondre. « Je ne vais pas dire que j’aime le danger, mais il ne me fait pas peur. Puis oui j’aimerai allez voir sur les lieux. J’ai fait une promesse à ma sœur et je la tiendrai tant que cela sera possible. » il aimerait découvrir les lieux, les observer pour mieux trouver ces petits éléments manquants. suicidaire ou autre je n'en sais strictement rien mais... je vais faire en sorte de l'accompagner et de terrasser ma peur, enfin ce soupçon d'appréhension du moins. un clin d'oeil vient compléter le tableau et timidement je baisse la tête, ne me sentant que très peu à l'aise devant lui, devant cette grandeur qui est la sienne. le cheval. c'est en regardant au fond de ses yeux que j'ai compris que nous l'avions oublié. bien qu'il puisse soutenir le fait que je n'y suis pour rien, je ne peux m'empêcher de m'excuser, sincèrement navrée. mon petit côté « tête en l'air » aura certainement déteint sur le puissant qu'est Grhun. suite à cela, je le vois qui se frappe énergiquement le front de sa paume de main. bien que je sache qu'il n'est pas convenable de rire, je ne peux empêcher un gloussement de s'échapper de la commissure de mes lèvres. « Non c’est moi qui aurait dû prêter plus attention en lui. Allons le chercher. » oui, allons-y mais... vous souvenez-vous encore du chemin Grhun? la feuille. lui ayant enlevé, il me semble discerner un sourire et avoir entendu un espèce de... rire? rouge et honteuse, je détourne la tête, la portant sur un immense arbre non loin de là. soudainement, je me sens précipitée vers l'avant, tirée par un bras plus puissant que le mien. bon dieu! bon dieu! mais que se passe t-il? ce que je peux m'avérer sotte par moment. c'est tout simplement Grhun qui me tire pour rejoindre le cheval voyons! devant cette course, mon coeur bat à cent à l'heure. l'envie de lui crier de grands « attendez! attendez! » me guette. non. ne rien dire et se contenter de suivre. la suite se fait plus imprécise encore. arrivés devant le cheval -et étrangement essoufflée pour ma part-, je sens quelque chose se glisser sous mes bras et... et... me déposer sur l'animal? toute chose devant cet acte, je reste ainsi, immobile durant plusieurs secondes. voyons je peux... je peux me transformer et courir plutôt que de faire subir mon poids à cette pauvre bête! des rougeurs viennent trouver refuge sur mes joues, m'accordant un frisson supplémentaire. « Grhun je... » pas le temps de finir ma phrase que le noble homme se trouve déjà derrière moi, me troublant dans un premier temps. « ...Vous... » ses mains viennent m'entourer de chaque côté, certainement pour éviter les chutes. mon premier réflexe est de reculer légèrement, me heurtant bien vite au corps du Ganso. « P-pardon. » vite se replacer et faire comme si de rien n'était. allez Lullaby, c'est pas grand chose; tu peux bien essayer de paraître naturelle non? Tout à l'heure je lui ai à moitié sauté dans les bras, mais jusqu'à maintenant il n'y avait encore rien eu de... comparable. Repensant à ma position actuelle, j'incline légèrement la tête vers l'arrière, tentant brusquement de capturer son regard -comme pour m'assurer qu'il ne se moque pas de moi-. ses bras, Lullaby. ne pense plus à ses bras. « Sais-tu te servir de ça ? Je ne sais pas du tout pour où il faut aller, je te laisse donc me nous y guider. » hébétée devant sa question, et n'étant d'ailleurs plus très sûre de ce que je dois dire, je saisi les rênes sans piper mot, me contentant d'afficher un sourire gêné à son encontre. il faut parler, l'atmosphère sera lourde sinon. « Ce n'est pas parce que je vis dans la nature que je suis incapable de diriger un cheval. donc oui, je sais faire. » voix emplit d'une légère rancoeur suite à sa gourde. certes maladroitement ,mais il me semble être convaincue que je peux y parvenir. non.je me dois d'y arriver.
Nous traçons la route. Les paysages passent et j'essaie de ne pas me tromper de route, probablement un peu mal à l'aise de par notre position. « Vous savez... stop, pas à voix haute! … je me sens beaucoup plus en sécurité comme cela. » pathétique. imbécile finie va! mes pieds vacillent paisiblement de chaque côté du cheval, évitant de le toucher, ayant par dessus tout peur de lui faire mal. seigneur Grhun est un grand seigneur mais cependant... cependant les chevaux sont parfois utilisés comme de vulgaires machines à tuer dans les combats et... et il faut que j'arrête de m'embrouiller l'esprit sinon ça ne va pas aller. tout en exerçant une légère pression sur les rênes afin de stopper le cheval, j'affiche une petite grimace. « D'après moi il faudrait aller plus au nord encore... » mais votre présence m'empêche de penser normalement. lui dire ça? non, et puis je n'ai même pas à le penser d'abord! « ou alors faire demi-tour et... » pensive je tourne la tête sur le côté, me retournant vers lui. il me suffit de croiser son regard. il me suffit de voir son visage. il me suffit de... bah finalement de pas grand chose pour commencer à prendre des couleurs et me sentir décontenancée. la peur de faire une ânerie est présente. « Je pense Seigneur, qu'il serait préférable pour moi... de marcher... » hey! c'est pas ça que tu devais dire! trêve de bavardage, nous approchons enfin des ruines. non mieux: nous sommes en fait en plein coeur des habitations. mon manque de concentration aura fait en sorte que je ne me rende compte de rien. « Nous y sommes... déjà. » un rire nerveux m'échappe. sombre buse ~ n'attendant pas qu'il me le dise et étrangement soulagée d'être enfin arrivée. sans faire de geste brusque je me défais de son étreinte et passe la tête en dessous de son bras, voulant me frayer un passage pour descendre. ni une, ni deux, je prends mon élan et saute délicatement sur la terre sèche. mes yeux se mettent alors à fixer sans relâche le visage du Ganso, comme pour lire en lui. à quoi joue t-il? l'air totalement ailleurs, je reste figée, ne sachant plus trop bien quoi faire. une voix un peu plus sombre sortie de ma bouche, me donnant des airs de jeune fille froide « Cherchez ces pierres avant qu'il ne fasse trop noir, Grhun. » douleur. cauchemar. une douleur lancinante vient m'assigner. ce genre de mal qui vous prend à la tête et n'en finit pas de vous faire suer. les yeux écarquillés, je me retourne et prends une grande respiration, me mettant déjà en marche dans l'espoir de combler ce silence qui me devient pesant. « Par où... désirez-vous... commencer? » c'est forcément la fatigue. c'est forcément la magie. bon dieu, pourquoi aura t-il fallut que je m'avère être aussi faible? d'ordinaire, je ne me serais pas adressée à lui comme je l'ai fait auparavant, mais un élan m'y a emportée, une petite voix qui me signalait qu'il ne fallait pas laisser passer ça. il ne s'agit là que de broutilles. douleur. encore et toujours. une main tremblante se pose sur l'une de mes tempes dans l'attente d'une de ses réponses. il ne répond pas. « Grhun? »
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Sujet: Re: La recherche d'une pierre. ♠ Lullaby
La recherche d'une pierre. ♠ Lullaby
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